Dans la France post-attentats, pendant une minute de silence dans la cour d’un lycée, une élève pose un foulard blanc sur ses cheveux. Ce geste interdit provoque remous et interrogations dans la communauté scolaire, qui entre progressivement en crise. D’autant plus que cette jeune adolescente s’avère être la sœur d’un des terroristes coupables de l’attentat. Un frère mort à qui elle semble vouloir rendre les hommages funéraires, envers et contre tous…
Interprètes : Mouna Belghali, Hiba El Aflahi, Nikita Faulon, Damien Gabriac, Thomas Germaine ou Serge Gaborieau (en alternance), Arnold Mensah
Création musicale et interprétation : Raphaël Otchakowsky
Assistante à la mise en scène : Delphine Battour
Scénographie : Bénédicte Jolys
Régie générale et lumière : Gweltaz Chauviré
Régie son : Pierre Marais
Costumes : Laure Fonvieille
Production : Gabrielle Jarrier
Administration : Charlotte Hubert-Vaillant
Blockhaus, texte et mise en scène Alexandre Koutchevsky
Avec Katja Fleig, Charline Grand et Elios Noël
Avec la participation de Vincent Carret
On les escalade enfant, on s’y râpe les genoux. Et puis, à force de les voir, on finit un jour par s’interroger sur leur existence, sur leur histoire. On en arrive à ce constat que les blockhaus constituent aujourd’hui à peu près les seules traces de la Seconde Guerre mondiale dans le paysage. (lire la suite…)
La Place du chien, de Marine Bachelot, compagnie Lumière d’Août.
La place du chien (sitcom canin et postcolonial), rassemble une femme, un homme et un labrador noir. Elle est française, lui congolais. C’est une histoire d’amour à cheval entre deux cultures, une sorte de trio amoureux où chacun essaie de trouver sa place dans un quotidien bouleversé. Comédie sociale pour trois interprètes (dont l’un quasi-muet), La place du chien croise fiction et document, parle d’amour, de sexe, d’animalité, d’oppression, de sorcellerie et de politique d’immigration… Pour en lire plus: http://www.lumieredaout.net/spectacles/spectacles-de-plateau/11-spectacles/317-la-place-du-chien
A la racine / Marine Bachelot / Festival Mettre en scène 2011
« Radical signifie simplement : saisir les choses à la racine » (Angela Davis)
À la racine, c’est la réunion improbable de cinq figures mythiques, librement réinventées et rassemblées sur le plateau, pour les plaisirs d’une fiction improbable : Angela, Sigmund, Ève, Jésus et Shérazade. Tous les cinq se retrouvent à Paris, au 21ème siècle, pour un séminaire sur le féminisme. À leur arrivée, le corps d’Ève est retrouvée inanimé, jambes écartées parmi les plantes vertes. Mais Ève ne se souvient pas, ou ne veut pas se souvenir, de ce qui s’est passé…